Quelques Adversaires

Lorsque j'ai rencontré Osman, il était champion du monde en titre, j'étais donc un peu impressionné car je connaissais sa valeur de combattant, mais je me sentais en confiance car je boxais chez moi, au zénith de Caen. De plus, j'avais gagné mes huit derniers combats, pris deux titres européens dans l'année et Je revenais d'un séjour dans un camp thaïlandais, autant dire que l’affûtage étais parfait. Je savais qu'il n'aimait pas le corps a corps, donc, le but était de l'user physiquement avant de pouvoir exploiter ma boxe, c'est ce que j'ai fais, ça à payé et ça s'est soldé par un ko. visionnez la vidéo du combat

J’avais déjà boxé CLARKE lors d’un FRANCE – ANGLETERRE quatre ans auparavant, à l’époque il était champion d’EUROPE ISKA et je l’avais battu aux points, il avait même était compté et très vexé d’avoir perdu, car en plus de ça, j’été le seul Français a gagner ce soir la (donc lui, le seul Anglais a perdre). Un jour, Marcel DAVID, promoteur de grands champions tel que Jerome LEBANNER a l’époque et bien d’autres encore, m’a proposé de rencontrer a nouveau Nick CLARKE, mais cette fois, pour le ceinture mondiale ISKA, j’était le plus heureux et pressé de préparer ce combat. Je savait que mon adversaire aller m’attendre de pieds ferme et qu’il ne m’appréciait pas trop (même pas du tout) depuis notre dernière rencontre - je tiens d’ailleurs a remercier énormément Marcel DAVID, qui m’a permis de boxer a un niveau international et qui m’a trouvé des combats dans plusieurs pays - Le soir du combat je me sentait en pleine forme et prêt a affronter le champion du monde pendant les douze round si il le fallait. Durant la rencontre, j’ai sut que je pouvait le finir en anglaise mais mon entraîneur voulait que je le travaille en jambes donc je l’ai martelé de middle et lui ai tétanisé le bras arrière. En ce qui concerne l’incident qui a interrompu le combat, je n’ai pas vu l’arbitre intervenir timidement et se diriger  vers CLARKE alors j’ai enchaîné avec un uppercut et voila tout… Visionnez la vidéo du combat

Mon combat contre Jean-Charles Skarbowsky fut une erreur, en effet, il s'est déroulé trois semaines après mon championnat du monde contre Nick Clark en Angleterre, ce qui est un délai beaucoup trop court. J’ai perdu quatre kilos dans les 24 h qui ont précédé la rencontre, j'ai sauté à la corde jusqu'à 1 h du matin et je n'ai rien but ni rien mangé jusqu'a la pesée. Les amateurs de Muay-thaï savent que l'on ne peut se présenter devant Skarbowsky sans être au top de sa forme. Mes coups ne partaient pas, j'étais très affaibli et j'en ai payé le prix puisque j'ai enregistré, ce jour là, le seul ko de ma carrière. Avec le recule, je sais que je ne ferais plus jamais cette erreur, il vaut mieux ne pas boxer que de boxer dans mauvaises conditions et risquer d'être grièvement blessé. Après ce combat, j'ai revu Skarbowsky en Thaïlande et nous sommes devenus bons amis. C'est un grand champion qui gagne à être connu et qui a une personnalité attachante. Lire l'article du combat

Lors de mon combat contre Xavier Brou, je n'avais pas boxé depuis un an (depuis Skarbowsky), car j'ai du subir une opération de l'épaule. Pour ce combat de retour, j'ai perdu 10 kilos en un mois et demi. BROU était champion de France depuis deux ans et il ne s'agissait pas de prendre ce combat a la légère. C'est un boxeur humble, qui possède une technique saine et intelligente. Je respecte beaucoup ce combattant. Visionnez la vidéo du combat